Décidément, prier ce n'est pas facile. Nous n'en avons pas le goût, nous n'en avons
pas le temps, nous avons des distractions, nous oublions, nous n'en voyons pas l'utilité
! ... Bref, nous risquons de ne pas ou de ne plus prier. Et ce temps de Carême nous
rappelle que prier NOUS est nécéssaire. Que faire ?
- Décider de prier quels que soient nos sentiments, nos humeurs, nos difficultés.
Prendre cette décision car nous sommes certains que c'est l'Esprit de Dieu qui prie en
nous et que nous répondons ainsi à son appel.
- Ne pas << se crisper >> car il n'est pas nécéssaire que notre prière soit
une belle prière pleine de ferveur, une prière << réussie >> car nous
sommes appelés à la prière des << pauvres de Dieu
>> qui mettent leur confiance dans le Seigneur seul et non pas seulement dans les
diverses techniques de méditation.
- Prendre appui sur la Parole de Dieu, la lire lentement, savoureusement ; savoir s'y
attarder sous le regard du Seigneur ; prendre un temps pour cela, si possible chaque jour
à la même heure, car cela nous évite le risque de nous parler à nous-mêmes ou de trop
parler au Seigneur au lieu de l'écouter.
- Dans notre prière personnelle, mettre en premier la prière de louange et rejoindre
ainsi la célébration de l'Eucharistie et la Liturgie des Heures, actions de grâces de
l'église. Mettre en second la prière de demande qui sera ainsi éclairée et purifiée
par la prière de louange.
- Tenir bon, fidèlement et humblement. Si nous connaissons un échec ou un affadissement
dans la prière, ne pas hésiter à repartir pleins de confiance dans le Seigneur qui,
lui, est toujours présent et qui, d'une certaine façon, nous << prie de prier
>>. Prier dans le secret, prier de façon spontanée, prier avec les frères et
soeurs chrétiens, prier sans cesse et sans se décourager. Ne pas rabâcher des prières.
Devenir plutôt peu à peu hommes et femmes de prière.
C.L
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