MOI, JE PENSE QUE…..
- Moi, je pense que beaucoup d’hommes
font le mal et commettent des péchés, sans retenue.
- Pour reconnaître son péché, il faut avoir
la foi et se rendre compte que le mal que nous faisons –
et même parfois le bien – sont une « résistance
» à l’amour de Dieu.
- Moi, je pense qu’il suffit de reconnaître son péché,
de demander pardon directement à Dieu et qu’il n’est
pas nécessaire de recourir à un prêtre.
- Il est vrai que ce mouvement personnel de repentance est bon
et nécessaire mais nous ne sommes pas seuls dans l’Église.
Recourir au ministère d’un prêtre nous assure
du pardon de Dieu et de notre réconciliation, en Église,
avec tous.
- Moi, je pense que je ne fais pas beaucoup de péchés,
juste quelques peccadilles, alors…. et d’ailleurs
je fais beaucoup de bien !
- Quelle chance ! Le pharisien n’en disait-il autant en
se comparant au publicain. Ce dernier se reconnaissait pécheur
et est rentré chez lui, justifié par le Seigneur.
- Moi, je pense que si le mal est fait, il est fait ; comment
réparer ce qui a été détruit ?
- C’est vrai il y a l’irréparable, à
vue humaine. Mais le Seigneur espère en chacun, en son
repentir, en sa conversion ; ainsi une nouvelle vie lui est donnée.
- Moi, je pense que Dieu ne peut pas me pardonner le péché
grave que j’ai fait ; en tous cas, moi je ne me le pardonne
pas.
- Comme le dit saint Jean : si ton cœur te condamne, dis-toi
que Dieu est plus grand que ton cœur. Sa miséricorde
est infinie et te guérit.
- Moi, je pense que lorsque j’ai été offensé,
je ne peux pas oublier une offense grave. Comment pourrais-je
pardonner si je n’oublie pas ?
- L’oubli et le pardon ce n’est pas la même
chose. Il est possible de pardonner à quel qu’un,
de lui faire du bien en vérité, sans oublier l’offense.
- Moi, je pense qu’il m’est possible de pardonner
à une personne ; mais si elle recommence, ce n’est
plus possible. Il y a des limites ….
- Avec humour, Jésus donne à Pierre la limite :
pardonner à la même personne soixante- dix fois sept
fois ; cela donne des possibilités !
C.L. |