QUELLE
RENTRÉE
Début
septembre, c'est la rentrée
scolaire et, en même
temps, la rentrée
paroissiale. Notre premier
temps fort sera le dimanche
19 septembre - bientôt ! -
Ce temps est celui des projets,
des engagements nouveaux
ou renouvelés, des
désirs
et de l'espérance.
Soyons pleins d'espérance
pour notre paroisse. Tout
va bien, évidemment,
mais sur quels points pouvons-nous
ensemble avancer davantage ?
Une personne
de la paroisse m'écrivait
l'an dernier : "nous
sommes rassemblés, chaque
dimanche, dans la ferveur
et je ne comprends pas pourquoi
nous manquons de catéchistes !
... Et elle s'est engagée
elle-même dans la catéchèse.
Après une réflexion faite
avec le conseil pastoral
de la paroisse, j'insisterais
volontiers sur plusieurs
points.
Le premier
point c'est la préparation
des baptêmes qui nous mobilise
surtout de Pâques à l'Assomption.
Deux paroissiens ont accepté
d'accompagner la préparation
et la célébration des baptêmes
et elles le font bien. Comment
se fait-il que dans notre
paroisse, il n'y ait pas
deux ou trois jeunes couples
pour renforcer l'équipe ?
Comment se fait-il qu'à la
sortie de la messe du dimanche,
deux groupes se croisent,
l'un ayant participé à l'Eucharistie,
l'autre venant célébrer le
baptême de leur enfant ?
Y a-t-il deux Églises ?
Le second
point c'est la présence dans
notre communauté, des étudiants
et des lycéens. Ils sont
peu nombreux sans doute,
mais ils sont là et je m'en
réjouis. Mon souhait est
qu'ils soient plus actifs
et plus engagés dans l'évangélisation
: liturgie, aumônerie, solidarités,
accueil... Que sais-je ?
Il me semble
néanmoins que les jeunes
générations trouvent leur
place même s'ils bousculent
certaines habitudes, y compris
dans le conseil pastoral.
Les pélerinages et les rassemblements
de jeunes ont de la valeur
mais doivent être équilbrés
par un enracinement local
dans leur paroisse. Nous
avons besoin d'eux.
Le troisième
point c'est notre conversion,
à chacun et chacune d'entre
nous. Nous convertir c'est
changer de vie sans cesse,
faire confiance au Seigneur
au lieu de nous appuyer seulement
sur nos propres forces. Nous
convertir c'est dire aussi
la grande valeur de deux
sacrements de l'Église :
la réconciliation et l'onction
des malades. Vivons ces sacrements,
de plus en plus.
Que cette
année qui commence soit une
année où nous accueillerons,
en vérité, la grâce de Dieu.
C.L. |