N° 261 - Dimanche 10 octobre 2004 – 28ème dimanche dans l'année C                           

Le Seigneur est plein d'amour pour ceux qui le prient. (psaume 145)

UN ÉCLAT DE JOIE

Pourquoi nous priver de vivre un éclat de joie profonde : recevoir le sacrement de réconciliation ?

 

Ce sacrement est d'abord une confession de foi : nous reconnaissons l'amour miséricordieux du Seigneur pour nous avant que de nous reconnaître pécheurs. Nous rendons grâce à Dieu, source de tout bien, qui a déjà réalisé en nous des merveilles et nous désirons que nos résistances à son amour, nos ombres, nos tiédeurs, nos faiblesses, bref notre péché, soient pardonnés.

 

C'est dans les bras d'un père aimant que nous nous jetons avec confiance. Quelle joie intérieure profonde ! Plus nous faisons l'expérience du pardon donné par le Seigneur en son amour infini, plus nous faisons le bien et le bonheur de ceux et de celles avec qui nous vivons. En effet : « si quelqu'un dit j'aime Dieu et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur. Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, ne peut aimer Dieu qu'il ne voit pas » (première lettre de Jean 4/20). « Voyez de quel grand amour le Père nous fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes » (id – 3/1). « Quiconque est né de Dieu ne commet plus le péché » (id – 3/9). Il faudrait relire la première lettre de l'Apôtre Jean avant de demander le sacrement de réconciliation !

 

Ce sacrement qui nous rend neufs comme au jour de notre baptême, nous ne le vivons pas seuls. Poussés par l'Esprit, appelés par le Seigneur Jésus, nous allons vers le Père des miséricordes. Seuls, le pourrions-nous ? Et nous nous souvenons des paroles de Jésus à ses Apôtres le soir de Pâques : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis » (Évangile de Jean 20/23). Si bien que nous nous adressons à un prêtre, ministre du Seigneur, sans crainte d'autant que nous savons que ce prêtre est pécheur comme nous. Entre lui et chacun de nous, c'est une rencontre de foi dans la lumière de l'Esprit : un éclat de joie indicible.

C.L.

POUR PRÉPARER LA LITURGIE DU DIMANCHE 17 OCTOBRE 2004

N.B. L’expérience montre que lire à l’avance les textes proposés par la liturgie permet de mieux vivre la célébration et, éventuellement, de faire une lecture.

CALENDRIER LITURGIQUE

CETTE SEMAINE DANS NOTRE PAROISSE

NOTONS DEJA

Vendredi 22 octobre de 19h à 22h30 : soirée débat à la Baume-lès-Aix sur le thème :

les nouveaux visages du père : aise ou malaise dans la paternité ?

Contact 04 42 16 10 30 – www.labaumeaix.com

E.A.P.

Lundi 20 septembre, dans notre Conseil pastoral, nous avons eu la joie d’accueillir deux nouveaux conseillers : Cécile PASCAL et Guy RIBE. Nous avons mis en route une équipe d’animation pastorale (E.A.P.), ce qui existe dans un certain nombre de paroisses de notre diocèse. Une E.A.P., c’est une équipe qui partage avec le prêtre de la paroisse la charge pastorale confiée par notre évêque. Á l’essai et pour un an, j’ai demandé à Hélène MAYERet à Didier PAUL de partager ma charge pastorale. C’est une nouvelle étape pour notre paroisse, une étape pour l’avenir de l’Église. Rendons grâce pour cette initiative de notre diocèse et priez pour nous trois.

LITURGIE DOMINICALE

Trois « acteurs » : l'assemblée, le célébrant et l'animateur.

Selon l'étymologie, la liturgie est l'action du peuple de Dieu. C'est dire que chacun des trois « acteurs » appartient à ce peuple, mais chacun dans son rôle.

L'assemblée est première : rassemblée par l'Esprit de Dieu, elle écoute la Parole, elle prie avec ferveur, elle chante de tout son cœur, elle communie.

Le célébrant est le serviteur de l'assemblée. Par le ministère qu'il a reçu dans l'Église, il préside la célébration car il agit au nom du Christ Seigneur.

L'animateur est au service de tous, il sait aider à la prière sans imposer sa personne ; il est efficace quand il est en retrait. Il n'est pas le pôle premier de la célébration.

Équilibrons notre célébration, le Seigneur est premier pour nous tous. Il est source de vie, de joie et de bonheur pour tous.

C.L.

ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES EN DEUIL

Plusieurs personnes de la paroisse sont engagées ou désirent d'engager dans cet accompagnement : accueil de la famille en deuil et préparation de la célébration, animation et présidence de la célébration, accompagnement au cimetière.

C'est pourquoi nous organisons une formation sur le plan local. Y a-t-il d'autres personnes intéressées ? Il est nécessaire que notre équipe soit étoffée.

Cet accompagnement est un « ministère », un service pastoral et un acte de charité. Ce n'est pas une nouveauté : en Israël, cela existait avant ou au temps de Jésus Christ. Il y a eu aussi, particulièrement en Provence, les confréries de « pénitents ». Continuons cette tradition.

C.L.

ÉLÉVATION

Pourquoi, après la consécration, le célébrant élève-t-il l'hostie et le calice, le Corps et le Sang du Christ ? Pour que nous les regardions en les adorant… Sans baisser la tête trop vite... !

L’ONCTION DES MALADES

C’est un admirable sacrement par lequel le Seigneur rejoint son disciple dans l’épreuve de la maladie ou les difficultés de la vieillesse. Je suis rempli d’espérance quand je constate que, de plus en plus, des chrétiens demandent ce sacrement avant une opération grave ou dans un état de fragilité physique ou psychique. Recevoir l’onction des malades est un bel acte de confiance dans le Seigneur qui nous donne de supporter l’épreuve de la maladie et de guérir. À la suite de Jésus, l’Église est appelée à guérir l’être humain tout entier, physique, psychique et spirituel. N’hésitons pas à demander l’onction des malades.

C.L.

SOS CHRÉTIENS EN PROVENCE

À votre écoute, chaque jour de midi à minuit au 04 91 70 91 00

LES RADIOS CHRÉTIENNES A VENELLES

Radio dialogue (Marseille) sur 89.6 ou 101.9 en FM RCF (Lyon) sur 90.4 en FM